"En l’absence d’observateurs de confiance dans les zones où se sont déroulées de graves violations de dispositions des déclarations trilatérales signées entre les dirigeants de l'Azerbaïdjan, de l'Arménie et de la Fédération de Russie, et des accords conclus entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, provoquant, de part et d’autre, plusieurs dizaines de victimes, les médias et les autorités françaises reprennent mot pour mot la version propagée par la partie arménienne pour condamner ce qu’ils qualifient d’agression de la part de l’Azerbaïdjan. Cette version doit être corrigée.
Depuis la signature des accords trilatérales, en novembre 2020, les pourparlers de paix, qui devaient stabiliser les relations entre ces deux nations, ont été empêchées par les difficultés internes de l’Arménie en butte à une forte opposition nationaliste, tant sur son territoire qu’au sein de sa diaspora.
Le blocage qui a résulté de cette situation s’est assorti de multiples provocations - alors que l’Azerbaïdjan est une nation stable qui, en ayant retrouvé la quasi totalité des territoires que l’Arménie avait occupés depuis près de 30 ans, aspire à une paix durable pour prendre en compte les intérêts de la population en assurant le développement économique et social.
Dans ce contexte, les blocages et provocations arméniens ont fini par créer une situation très instable qui a pris une tournure dramatique ces derniers jours.
Des bombardements arméniens, provoquant une cinquantaine de victimes azerbaïdjanaises, deux blessés civils, ont été suivis d’une riposte de l’Azerbaïdjan, provoquant à son tour des victimes arméniennes.
La communauté internationale doit veiller au respect des accords, mais aussi à l’avancée des pourparlers de paix qui doivent déterminer les justes conditions des relations territoriales entre ces deux nations.
La position de blocage des autorités arméniennes, et les provocations qu’elles engendrent de sa part sur le terrain, la poursuite de la pose de mines terrestres dans les régions frontalières, le refus de retrait de ses forces armées du territoire de l’Azerbaïdjan au mépris des déclarations et accords trilatéraux, sont inacceptables.
L’AAA apporte son soutien à la recherche d’une paix juste et durable - fondée sur le respect des accords et déclarations signés entre les parties. L’AAA déplore le parti pris de la plupart des médias - qui ne sont pas sur place - pour justifier les provocations arméniennes et les retourner contre leurs auteurs. La propagande arménienne, relayée par ses puissants réseaux de lobbying, ne peut occulter la véritable situation.
La communauté internationale doit comprendre et savoir qui sont les véritables agresseurs qui recherchent un profit politique interne à leur nation en proie à de multiples crises politiques.
La communauté internationale doit faire pression sur les autorités arméniennes pour que cessent les provocations et qu’elles acceptent les conséquences du retour aux frontières reconnues sur le plan international.
L’AAA souhaite la paix pour tous les peuples de la région et le développement économique et social pour combattre le nationalisme source des conflits.
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